Le soleil physique représente symboliquement le père des lumières, la lumière blanche est la synthèse des sept lumières des sept plans de conscience du temple intérieur. Lorsque l’homme par son attitude monte sur le rocher de sa conscience supérieure et assiste à son propre lever de soleil, sa vie intérieure s’enracine progressivement dans la terre des vivants et c’est alors qu’il boit aux sources d’eaux vives des sept planètes intérieures. Un jour nouveau se lève sur son monde et il entend les doux zéphyrs de l’âme entonner le chant rafraîchissant de la délivrance « il me tranquillise sur les pâturages verdoyants et il restaure mon âme. Ainsi discrètement dans sa conscience obscurcie, limitée, dans son firmament intérieur commencent à scintiller les constellations de l’espérance, ces ancres éternelles des âmes sûres et fermes.
Ce soleil naissant intérieur, loin d’effacer comme la lumière du jour les étoiles de la nuit des hommes, révèlent lui les sept étoiles, filles du Père des lumières.
L’astrologie vivante est la source qui abreuve l’humble pèlerin, celui qui déchiffre sa propre croix, le sens de son existence, le sens de la vie elle même.
L’astrologie vivante parlent des promesses de la vie, celle qui jaillira tôt ou tard du sein de toutes les femmes de tous les hommes. Cette vie est le message vibrant, chantant et vivifiant des astres intérieurs, de la vie, de l’esprit de Christ, de l’esprit solaire, celui des sept esprits de Dieu répandus sur toute la terre.
Le bruissement de ces cascades éternelles de lumières, cette symphonie des sphères réjouit déjà ceux qui se placent sous le signe de la réconciliation avec l’esprit solaire de Tipheret et les puissances de la vie de Iésod, pour marcher sur la terre promise des âmes glorifiées de Malkout.
Le soleil, la lune la terre tout trois réunis représente le symbole de la planète mercure.
Les symboles sont multiples mais la vie est unique « pour faire les miracles d’une seule et même chose disait Hermès Trismégiste. Le Christ a dit venez à moi les petits enfants. Mercure est non seulement l’appellation du symbole astronomique et astrologique mais aussi la représentation symbolique physique de Hod qui signifie et veut dire la Gloire.
Le soleil est son père, la lune est sa mère, le vent (mercure) la porté dans son ventre, la terre est sa nourrice et son réceptacle.
Lao Tseu disait « le ventre d’abord » De quel ventre s’agit-il ? Le signe du cancer est lié avec l’estomac, la lune est liée au centre subtil Svadhishthana, Où siège Brahma d’après la tradition ?
« Le Père de tout le Thélème du monde est ici, sa force ou sa puissance reste entière si elle est convertie en terre.
Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais, doucement avec grande industrie.
Il monte de la terre et descend du ciel et reçoit la force des choses supérieures et des choses inférieures.
Tu auras par ce moyen la gloire du monde, et toute obscurité s’éloignera ».
La gloire du monde permet de chasser les ténèbres, l’incompréhension, les doutes,
les incertitudes et d’illuminer le chemin, les sentiers qui ramènent vers la source le soleil intérieur de l’homme.
L’homme moderne a découvert dans la lumière physique les moyens de manipuler, d’éclairer la matière extérieure, mais seule la lumière intérieure lui octroiera celle d’explorer de transformer, de transmuter sa propre matière, sa mentalité.